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Cultures et traditions

La famille est le socle de l’organisation et du fonctionnement de la société. Héritée des Chiraziens qui ont fondé les Sultanats sur un système héréditaire en lignée, la famille prolonge son influence jusque dans le système politique.

La société comorienne est très hiérarchisée, surtout en Grande Comore. Cette stratification s’exprime en groupes d’âges. Les membres qui composent ces groupes sont choisis en fonction de leur statut social acquis dans l’accomplissement d’un certain nombre d’actes sociaux bien déterminés. On retrouve trois grandes classes hiérarchiques :

 - Au sommet de l’échelle sociale se placent les Wandru Wadzima (littéralement les personnes accomplies) c’est-à-dire tous ceux qui ont fait le grand-mariage, considéré comme l’accomplissement suprême de l’individu.

- Au niveau intermédiaire, se trouve le groupe des Wanamdji qui sont généralement des jeunes d’entre 25 et 40 ans. Ces personnes se sont engagées dans le processus du grand-mariage, mais ne l’ont cependant pas encore accompli.

- Le bas de l’échelle est occupé par tous ceux qui, quel que soit leur âge et pour des raisons personnelles, sociales ou de conscience, n’ont encore franchi aucune étape du processus.

Cette organisation confère à ces groupes sociaux des droits et des privilèges essentiels ainsi que des pouvoirs spécifiques à chacun d’eux au sein de la société. Le poids des notables dans la vie sociale et même politique est considérable. Dans les autres îles, la situation est moins hiérarchisée, donc plus souple. N’empêche, dans l’ensemble, les mécanismes sociaux se fondent sur les mêmes principes.

Les Comoriens aiment conter des histoires, mais aussi jouer aux dominos et au m’raha, jeu de stratégie utilisant une piste en bois garnie de godets et de grosses graines en guise de pions.
Une autre coutume, héritée des navigateurs espagnols ou portugais est « le tam-tam bœuf ». C’est la version nationale des vaches landaises. On lâche des zébus dans les rues des villages, notamment à la fin du ramadan, et tous les jeunes jouent aux matadors. Cette pratique est surtout en cours à Anjouan et à Mohéli.

Les danses comoriennes, innombrables, ne sont pas toutes liées au mariage ; le m’biu de Mayotte accompagne toutes les fêtes profanes. Autres danses : le Mdandra, le biyaya (dansé autrefois par les pêcheurs lorsqu’ils offraient du poisson au sultan), le garassi et les Shengé (les hommes et les femmes face à face s’invectivent en parlant de leurs droits et de leurs devoirs respectifs dans la vie quotidienne).

L’Islam tient une place importante aux Comores dont les habitants sont musulmans à plus de 99%. L’Islam rythme dans les moindres détails la vie quotidienne : Les appels à la prière, La prière du vendredi qui est particulièrement solennelle. Les fêtes religieuses, les traditions liées à la naissance, au décès, à la circoncision, au mariage, etc. sont respectés.

(Source : beit-salam, comorosdiscover, daharicomores, wikipedia)

Le Grand mariage et ses privilèges :

C’est pour des raisons psychologiques, sociologiques et économiques que les Comoriens aspirent à faire le grand mariage. Une fois accompli le devoir coutumier, l’intéressé peut : 

- influer sur l’organisation de la cité en participant aux prises des décisions qui engagent la communauté locale,

- bénéficier d’une place de choix dans toutes les festivités et porter les habits d’apparat réservés spécialement à ceux qui ont fait le grand mariage,

- bénéficier de l’argent en devise, des aliments et autres cadeaux donnés lors des cérémonies de grand mariage.

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