Faune et flore terrestres
La faune des Comores, bien que pauvre en grands mammifères, est diversifiée et équilibrée. Tous les groupes zoologiques sont représentés. On recense 24 espèces de reptiles dont 10 endémiques, 98 espèces d’oiseaux (dont 35 sous espèces endémiques) et 17 espèces de mammifères. Les spécialistes auraient estimé un total de 1200 insectes aux comores avec un endémisme important de 30 à 60%.
Aux comores, on observe également ces arbres grandioses aux feuilles rouge flamboyant, des badamiers. Un comorien vous cueillera une cabosse et l’ouvrira pour en extraire les fèves de cacao. Sans oublier la vanille, le jasmin et les plantes d’ornement telles les bougainvillées, l’hibiscus d’un rouge tirant sur le violet et des roses de porcelaine, des strelitzias rouges dont le nectar est bu par les oiseaux qui en assurent la pollinisation, des arums dotés d’un curieux ergot et des orchidées sauvages qui poussent ou cultivées pour l’exploitation, mais fortes en couleurs et odeurs.
Les grands baobabs ventrus, se mirant dans les flaques d’eau saumâtres. Les roussettes, le livingstone, le maki et autres globe mouches sont là pour témoigner de cette richesse des comores.
Faune et flore marines
La faune côtière et marine est riche et comporte des éléments d’importance mondiale. Les espèces associés aux récifs coralliens sont très nombreux (poissons, crustacés, mollusques,...).
On estime qu’il existe près de 820 espèces de poissons marins (côtières et pélagiques) réunies.
Le cœlacanthe a été célébrée en 1938 comme la découverte la plus extraordinaire du siècle. Par son ancienneté, la présence du coalacanthe latileria chalumnae dans les eaux territoriales des comores est certes un des éléments de biodiversité majeurs de la région.
Quatre espèces de tortues marines fréquentent les eaux comoriennes : la tortue verte, la tortue à écaille, la tortue caouanne et la tortue luth. La capture et la commercialisation des tortues sont prohibées par la loi comorienne. C’est l’île de mohéli qui comporte des évidents sites de pontes de tortues.
La flore marine des herbiers est intéressante et écologiquement importante. Elle sert entre autres supports à de nombreux organismes fixés (algues, hydraires, bryozoaires,...) et de refuge à beaucoup d’espèces marines comme des gastéropodes rampant sur les feuilles, des petits crustacés.
(Source : beit-salam, comorosdiscover, daharicomores, wikipedia)
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